Nom : Owen
Prénom : Alyce Elisabeth
Surnom (facultatif) : Alyce
Age réel : 192 ans
Age lors de transformation : 20 ans
Clan souhaité : vampire
Végétarienne ? oui
Pouvoir :
Capable de maîtriser la terre et d'emprunter le pouvoir de quelqu'un tant qu'il existe un contact entre elle et la personne en question (difficulté à employer ce don)
Description mentale :
Alyce est plutôt renfermée et secrète, peu de gens peuvent l'approcher réellement. Elle n'est pourtant pas introvertie et aime converser avec qui en fait la demande. Elle aime contrôler sa vie et sa seule faiblesse consiste en l'amour qu'elle peut porter aux autres. Heureusement ou malheureusement pour elle, elle vit seule , ne trouvant aucune réelle famille pour l'accueillir. Alyce est très têtue, un peu rebelle et franche . Elle use d'assez bien d'ironie. Parfois, elle peut paraitre manipulatrice car elle cherche toujours à obtenir ce qu'elle veut. De tempérament plutôt calme, cette façade peut rapidement cédé la place à un être démonté et prêt à tous pour défendre ses valeurs et biens. Alyce aime également rêver : on peut parfois la voir perdue dans les nuages.
Description physique : Alyce est de taille moyenne (1m70) et svelte . Ces yeux originellement verts vacillent de l'ocre au rouge sang selon ses humeurs. De longs cheveux bruns/noirs qu'elle n'attache que rarement, encadrent sa silhouette. Alyce est toujours habillée élégamment - hors du temps pourrions-nous dire - sans pour autant allié l'élégance à l'inconfort. Elle a une certaine "adoration" pour le noir, le blanc et le vert. Ayant 20 ans lors de sa transformation,Alyce parait pourtant n'en avoir que 17 ...
Particularité : possède une VW Eos gris métal
Histoire :
Alyce Owen était une jeune fille de famille moyenne de 1817. Elle avait 4 soeurs : une ainée et 3 cadettes. Ayant un tempérament tout sauf docile, ses parents aimants eurent bien du mal à lui trouver un époux qui puisse la supporter. Ils y parvinrent finalement et Alyce fut fiancée. Cependant au cours d'une balade dans le bois voisin, sa route croisa celle d'un vampire dénommé Darcy qui la mordu presqu'à mort. Elle fut laissée pour morte et se releva quelques jours plus tard lorsque sa transformation fut accomplie. A partir de là, elle voyagea vers l'Ecosse, ne souhaitant pas apparaitre à nouveau aux yeux de sa famille bien aimée. En Ecosse, elle vécut avec un humain dont elle s'éprit mais celui-ci vieillissant et ne souhaitant pas être mordu, finit par l'abandonner. Peu de temps après, elle évita de justesse l'une de ses soeurs cadettes. Commença alors un périple qui lui fit découvrir les plus belles villes d'Europe. Alyce n'y restait jamais longtemps, ne préférant pas éveiller les soupçons des humains sur sa jeunesse éternelle. Elle s'était également abstrainte à un régime végétarien , ne souhaitant pas se nourrir de ce qu'elle avait été autrefois. Quelques accidents se produirent malheureusement... Vers 1945, Alyce , lassée de l'Europe qu'elle parcourait depuis plus d'un siècle parti en Asie où elle vécut durant 55 ans pour enfin immigrer vers le Nouveau Monde. Elle resta installée en Alaska pendant 8 ans pour finalement arrivé en ce début d'année 2009 à Forks où elle s'installa dans un petit appartement. Consciente de ne pas paraitre plus de 17 ans alors qu'elle en avait au moins 20 lors de sa transformation, elle s'inscrivit au lycée...
Test RP :
Nous étions arrivé au terme de l'automne... Bientôt la pluie et les feuilles aux couleurs chatoyantes cèderaient leur place à la neige et au froid du rude hiver qui se préparait. A travers la fenêtre de ma chambre, je pouvais apercevoir les dernières feuilles tomber. Comme toujours la maison était envahie par le bruit. Deux de mes plus jeunes soeurs se chamaillaient dans la pièce voisine avec comme sujet de leur rixe, un vulgaire ruban. La troisième s'acharnait sur notre pauvre et malheureux piano désaccordé en espérant vainement pouvoir en tirer un quelconque son mélodieux. Mes parents étaient toujours à la recherche d'un homme à marier avec lequel ils comptaient me lier. Idée stupide que celle-là : comme si j'avais besoin d'un homme pour vivre! De plus, je ne voyais aucun intérêt à épouser un homme sans lui vouer une réelle inclination. Leur dernière proie semblait être un jeune homme de 7ans mon aîné qui venait de s'installer dans la maison voisine. Dans pareille posture, j'aurais bien ri en me souvenant des écrits de Madame Austen. Seulement là, ce n'était pas une fiction, c'était mon destin tout entier qui était en jeu. Dans le bureau de mon père, j'entendais ma mère le harceler pour qu'il tente de me faire entendre raison. Ces paroles semblaient infructueuses. Ô combien j'aurais aimé naître riche et ne pas devoir dépendre d'un homme. Le seul être de ma famille que je n'entendais pas résidait en ma soeur ainée, Mary. Elle était sagement occupée à broder dans la pièce voisine sans prêter attention au vacarme qui l'entourait. Consciente que je ne pourrais rester terrée dans ma chambre jusqu'à la fin des temps, je descendis à l'étage inférieur en priant pour ne pas avoir à affronter les assauts de ma mère dès que j'aurais touché le sol du rez-de-chaussée. Ce jour ne devait pas être sous une bonne étoile car elle me harponna du bas de l'escalier. Elle semblait heureuse : " Grande nouvelle, ma chérie, nous l'avons trouvé!". Son air hagard et heureux ne me disait rien qui vaille. Me serais-je trompée? Ainsi au lieu de tenter de convaincre mon père à me faire entendre raison, elle piaillait parce que justement elle avait enfin trouvé quelqu'un. Devant mon manque d'intérêt, son entrain, loin de s'amoindrir, augmenta. Elle m'expliqua qu'il était et comment ils en étaient arrivés à conclure mes fiançailles. C'était un jeune pasteur de 10 ans mon aîné qui m'avait croisé de nombreuses fois lors de l'office du dimanche. Il avait eu bien du mal à se confesser devant mes parents, avait soupiré ma mère. Mais le contrat avait été signé et j'avais été vendue comme une vulgaire marchandise pour soi-disant "mon propre bonheur". Un poids m'oppressait la poitrine et m'étouffant peu à peu... Ne souhaitant pas produire des larmes qui auraient été comprises par ma mère comme une émotion que je n'étais pas prête d'éprouver, je pris mon chandail et sortit me promener dans la lande et le bois avoisinant. Marcher n'était pas l'activité que j'aimais le plus à pratiquer mais elle me permettait de me défouler et d'évacuer le surplus. Le soir tombait rapidement par ici et je fus surprise lorsque je trébuchai sur une racine qui s'était immiscée sur mon chemin. Un vague sentiment de peur et d'angoisse me parcourut. Non que j'eus peur du noir mais je me sentais épiée et en grand danger au milieu de ces bois comme jamais auparavant. Je regardai autour de moi cherchant du regard une quelconque présence de vie mais rien n'attira mon regard. J'étais seule... Je repris donc ma route vers la maison. De derrière, un léger bruissement parvint à mes oreilles. Je me retournai précipitamment guettant l'intrusion soudaine d'un animal sauvage mais rien ne vint et une fois de plus, des frissons me parcoururent accompagnés par ce même sentiment de peur et d'angoisse que j'avais déjà ressenti un peu plus tôt. Ce sentiment ne devait d'ailleurs jamais me quitter : plus j'avançais et plus je sentais ce regard appuyé sur moi comme une proie guettée par un prédateur qui sent sa fin toute proche. Combattive de nature, j'essayais en vain de me ressaisir. J'aperçus enfin au loin un lueur, présage de la fin du bois. Des forces nouvelles me vinrent et m'enhardirent. Un cri de joie s'échappa de ma bouche suivit par un ricanement sinistre dans mon dos. Sachant pertinemment bien que mon bourreau se trouvait à quelques pas de moi, je relevai prestement mes jupons et me mit à courir de toutes mes forces vers cette sortie. Le sort voulu qu'il fut plus rapide que moi : en un rien de temps, il m'avait attrapée et plaquée contre lui, m'immobilisant. C'était un homme d'une beauté défiant tout ce que le monde des humains avait pu voir jusqu'alors! Un homme... Non, un monstre! A la lueur de la lune je vis briller aux commissures de ses lèvres, des crocs reluisants. La terreur s'empara de moi, je n'étais plus capable de faire le moindre geste. Alors que je pensais mourir rapidement comme dîner, il me parla, me berçant presque. Il me trouvait si jolie et si appétissante. Cependant il regrettait l'acte qu'il allait faire. Comme si un être aussi vile pouvait regretter quoique ce soit! Si vraiment il le regrettait pourquoi ne me relâchait-il pas?! Volturi... J'entendis de loin ce nom avant qu'il ne plonge ses crocs dans mon cou, me vidant de ma source de vie. J'eus une vague conscience d'être abandonnée sur le sol humide et herbeux du bois comme une vulgaire poupée. Je ne sais combien de temps je fus inconsciente. Je ne savais même pas si j'étais encore en vie. La réponse me fut rapidement donnée par une douleur lancinante qui s'empara de tout mon corps. Je sentais un feu se propager dans tout mon corps avec comme point de départ ma morsure. Il se réfugiait dans chacun de mes muscles, semblant se délecter du mal qu'il me faisait. J'étais comme brûlée vive à la seule différence que je ne pouvais hurler la douleur que je ressentais en ces instants de souffrance. Le soleil m'avait vrillé de ses rayons ardents deux fois de suite lorsqu'enfin, le feu sembla s'apaiser. Il fut remplacer par des milliers de crocs qui me griffaient et me rongeaient de l'intérieur. Je priais pour que cela finisse, pour qu'enfin mon martyr s'arrête. Incapable d'en supporter d'avantage, je sombrais dans un doux coma. Lorsque je revins à moi, la lune brillait au dessus de moi. Je me relevai, me sentant comme différente et pourtant si semblable de ce que j'étais avant ma rencontre. Une douce odeur appétissante vint à moi. Me laissant guider par mes sens, je courus de façon si prompte, si légère et si rapide que je m'en étonnais moi-même. L'odeur me conduisit jusqu'à une de nos domestiques qui lavait le linge dans la clairière. Eugénie... Elle adorait s'échapper dans cet endroit loin des cancans des autres adultes. Ma gorge me tiraillait et se faisait brûlante comme pour me réclamer l'objet de sa convoitise. Sans réellement m'en rendre compte, je me jetais sur la domestique, lui brisai le cou en y plantant ces crocs qui comme pour moi lui enlevèrent la vie à tout jamais. Reprenant pleinement consciente de mon acte, je reculais d'un bond et me redressait de toute ma stature. Mon reflet m'apparut dans le point d'eau : j'avais légèrement changé. Mes yeux avaient pris une légère couleur nuancée entre l'ambre et le rouge, mes cheveux avaient poussés... Quand à ma peau, elle semblait si fragile, si délicate alors qu'au toucher, elle était si froide et si dure. Que m'avait-il donc fait? Qu'étais-je devenue? Un monstre tout comme lui! Je ne pouvais réapparaitre aux yeux de ma famille comme ça. Je devais disparaitre à jamais. L'Ecosse me semblait un bon point de départ aussi partis-je dans cette direction.
[Voici de quoi passer mon test RP... Je pense avoir le minimum de 25 lignes pour pouvoir au moins commencer à jouer
]
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