Andy J. McPhee
McPhee
Andrea Josephine, mais tout le monde l’appelle Andy
18 ans
Andy est née un beau jour d’automne, le 30 septembre à 23h50, hé oui elle a vu le jour en second
Humain
Andy a toujours été, et ce des le plus jeune âge, très sociable. Détestant la solitude, normal me direz vous quand vous avez toujours été collé à votre frère jumeau. Elle a une grande facilité à aller vers les autres, discuter, rire, trouver des points communs, réconforter les autres, se faire des amis quoi !
Rire, Andy est un vrai clown ambulant, entre ses blagues qui ne font rire qu’elle (et qui exaspèrent les ¾ du temps son entourage) et ses « catastrophe ». Oui catastrophe, Andy est née avec deux mains gauches, une maladresse maladive. Tout entre ses mains trépasse. Tout sauf son appareil photo. Son bien le plus précieux, bien plus précieux que cette vieille peluche appelé autre fois « Doudou » qui traine aux pieds de son lit. Drew lui a offert il y a un peu près 3 ans, il n’aurait pas pu lui faire un meilleur cadeau, elle ne s’en sépare jamais.
Elle est aussi passionnée, de dessin avant tout, ses gribouillages sont vite devenus beaux dessins et petit chef d’œuvre, du moins aux yeux de ses parents. Elle est tout aussi passionnée par la photo vous l’aurez deviné. Elle a toujours dans son sac son carnet à dessin et son appareil. La musique, le théâtre, la danse et la mode l’intéressent aussi énormément. Elle est très minutieuse dans tout ce qu’elle entreprend… voir même trop perfectionniste.
Studieuse elle l’a été jusqu’à l’adolescence, où les sorties et petits copains ont commencés à faire leurs apparitions. A partir de ce moment, elle est devenue un peu flemmarde, ne bossant que dans les matières qui l’intéressaient vraiment. Pipelette en classe, elle a même eu un bon nombre d’heure de retenus.
Attentionnée et câline, elle déteste que ses proches aillent mal surtout Drew, automatiquement ça la touche et elle va mal aussi. Une vraie éponge à émotions depuis petite.
Capricieuse et têtue, elle se comporte parfois comme une vraie petite fille pourrie gâtée. Ayant un tas d’exigences, par exemple elle souhaitait une voiture pour ses 17 ans et elle l’a eu. Ses parents ayant les moyens et détestant voir une bouille triste ont vite cédé. Enfin sa relation avec l’argent a un peu changé depuis qu’elle travaille après les cours, elle commence à comprendre la valeur de l’argent.
Charmeuse, elle pense que tout peut s’obtenir d’un sourire, du moins elle essaie et c’est drôle souvent ça marche alors elle continue. Elle est très soignée, elle adore qu’on lui dise qu’elle est belle, bien habillée, bien coiffée, qu’on fasse attention à tout ses petits détails, le genre de choses que Drew ne fait jamais, et qui a le don de l’exaspérer.
Jalouse, elle déteste être passée au second plan, ne pas être le centre des attentions. Il lui est même déjà arrivé d’imaginer sa vie sans Drew, si elle avait tout simplement été fille unique… Mais de toute façon c’est impossible il lui aurait manqué comme un petit bout d’elle-même, car mine de rien et malgré les différences elle l’adore son jumeau.
Andy est une jeune femme de tout ce qu’il y a de plus normal, deux bras , deux jambes , une tête , jusqu’à là tout va bien . Une chose est sûre c’est qu’elle n’est pas aussi grande que son frère, de taille moyenne, certains la qualifient de « petite ». Mais ses 1m65 lui conviennent parfaitement, sa silhouette est très harmonieuse.
Elle a de grands yeux marrons foncés, qu’elle tient de son papa, et des cheveux mi-long châtains foncés avec des petits reflets qui tirent vers roux.
Elle aime plaire aux garçons, faire bonne impression, prendre soin d’elle. Elle passe un petit temps à se pomponner tout les matins, ce qui a le don d’agacer Andrew quand il lui reste à peine 5 minutes pour prendre sa douche.
Elle s’habille toujours avec des vêtements à la mode. Adorant passer des heures à faire les magasins. Ses vetements ne sont jamais choisis au hasard, elle préfère arriver en retard en cours, qu’être mal habillée.
« Boum boum boum ! Il y a quelqu’un ? » Andy (qui ne s’appelait pas encore Andy à ce moment précis d’ailleurs) flottait, bougeait, avalait parfois un peu de liquide amniotique, se comportait donc comme n’importe quel fœtus. Elle sentait la respiration, les moindres mouvements, la voix de sa mère. Elle entendait aussi la voix de son père, la sensation de chaleur quand il posait ses mains sur le ventre de Mme McPhee. Mais elle percevait quelque chose d’autre, une présence ? « Boum, boum, boum » les battements d’un cœur, ni le sien, ni celui de sa mère, mais celui d’Andrew son colocataire d’utérus. Andy la tout de suite bien aimé Andrew, sans s’en rendre vraiment compte, mais elle aimait sa compagnie, le pousser, jouer a celui qui donnerait le plus grand coup de pied dans le ventre de leur mère. Et ce jusqu’au jour J.
Elle comprenait que quelque chose changeait il y avait de moins en moins de place dans le ventre de maman, plus assez de place pour deux. Elle se sentit bousculée, poussée, puis plus rien. Elle ne sentait plus son frère, n’entendait plus de « boum, boum, boum », il avait disparu… Enfin il était sorti si vous préférez et bizarrement il y avait beaucoup plus de place d’un coup. Puis quelques minutes plus tard ce fut son tour.
Pouha ! La lumière était éblouissante, Andy pleurait, elle ne comprenait pas. Pfff puis c’est dur de respirer ! Elle sentit sa mère près d’elle, entendit la voix de son père. Mais il y avait un autre bébé qui pleurait ? Oh mais c’est Andrew !
« Alors comment voulez vous appeler votre petite fille ? » demanda la sage femme
M. et Mme McPhee se regardèrent et répondirent à l’unisson « Andrea »
« Qui mourra en premier ? »Les premières années passèrent et se ressemblèrent, contrairement aux jumeaux qui avaient chacun une mentalité assez différente, ce qui ne les empêcha heureusement pas de s’apprécier. Une grande complicité naquit d’ailleurs entre eux dès le début et perdura toujours jusqu’à maintenant. Une complicité qui se retrouve également toujours dans certains petits jeux qu’ils peuvent avoir entre eux, rendant parfois ceux-ci quelque peu dangereux…
Par exemple à leurs 5 ans, la famille McPhee venait d’acquérir une belle piscine tout le monde était aux anges, surtout les jumeaux qui n’avaient qu’une envie « Aller dans l’eau ». Andy se moquait d’ailleurs de son frère «bébé qui ne sait pas nager ! », « Moi je vais faire comme la petite sirène pas besoin de bouée … ». Aussitôt dit aussitôt fait, son frère rétorqua en la poussant dans l’eau. « Plouf ! » Le seul problème était qu’Andy ne savait pas nager. En plus elle portait sa jolie robe a froufrous que Mamie lui avait offert, bien moins pratique que le maillot de bain. M. et Mme McPhee s’était précipités pour la sortir de là. Hormis avoir avalé beaucoup d’eau, elle en est sortie indemne, enfin presque, elle n’a quasiment jamais remis les pieds dans la piscine et évite les points d’eau comme la peste.
Un autre grand épisode arriva à leurs 9 ans. Mamie avait eu une Barbie, Maman aussi, il était donc on ne peut plus logique qu’Andy en est une à son tour. Elle était si belle, blonde, taille mannequin, robe digne d’un grand couturier, enfin parfaite. Mais un terrible malheur lui arriva…
Andy arriva dans la petite cabane que les enfants avaient construite dans le jardin avec l’aide de leur père. Elle avait une boite d’allumettes et la vieille lampe à pétrole qu’ils avaient trouvé quelques jours plus tôt dans la cave.
« Regarde j’ai volé ça dans la cuisine » confia t’elle à son frère en remuant la petite boite d’allumettes le sourire aux lèvres. D’un geste sûr elle alluma la lampe et la posa dans un coin de la cabane. Oh Horreur !!! Là sur le sol en bois gisait la tête de Barbie. Elle scruta son frère avec un air abasourdi, et pour une fois aucun mot ne sorti. Elle ramassa ce qui restait de sa pauvre Barbie renversant tout le reste sur son passage, elle claqua la porte très fort et s’enfuit dans sa chambre et puis plus rien. Elle s’est allongée sur son lit et s’est endormie et a été réveillé par l’alarme des pompiers. Andrew avait faillit mourir, de sa faute apparemment, la cabane avait pris feu après son départ. Andrew avait un bras cassé et une vilaine brulure sur l’autre. Elle s’en était tellement voulu qu’elle avait enterré Barbie aux pieds de ce qui restait de leur cabane. Son frère garda une certaine appréhension quand Andy manipulait des allumettes ou un briquet en sa présence.
« You are not alone ! »Les années passèrent plus ou moins paisiblement, des rigolades, des disputes, des moments inoubliables. Mais une coupure arriva bien trop rapidement… Ils ont osé les séparer. Je ne parle pas de leurs parents non, mais de l’école, pensant qu’à deux il s ne pourraient pas vraiment développer leurs personnalités. Malgré divers rendez vous avec le directeur, leurs parents n’ont rien pu faire.
Andy le vécut très mal dans un premier temps, Drew était un peu son seul repère. Ses notes chutèrent à vitesse grand V. Puis elle apprit à survivre sans lui, à aller vers les autres. En fait les autres enfants avaient bizarrement les mêmes jeux et intérêts qu’eux. C’était si simple de se faire des amis en réalité. Ses résultats scolaires s’amélioraient, son sourire était revenu et puis après tout elle voyait Drew à la maison et à la recréation.
Andy s’ouvrit vraiment vers l’extérieur au fil des années, s’investissant dans ses passions, curieuse de tout. Au collège et lycée, elle était très entourée, aimant attirée les regards sur elle. Elle essayait de passer voir son frère le plus souvent, même si lui vivait bien la solitude.
Puis il y eut ce jour où ils se retrouvèrent de nouveaux ensembles en cours. Ce n’était pas simple à gérer pour Andy entre son cercle d’amis (qui ne comprenaient pas le mutisme et le manque de vie sociale de son frère) et Drew (qui ne demandait rien à Andy pour autant). Encore cette année les jumeaux se retrouvent dans la même classe, sans doute pour la dernière fois, Andy voulant poursuivre ses études dans le domaine de l’art.
Un instant précis, une photo... Voilà ce que recherchait Andy aujourd'hui. Elle s'était levée inhabituellement de bonne heure ce matin, elle savait que la lumière jouait un rôle primordial pour réussir de belles photos. Elle s'était rendue à un endroit qu'elle détestait pourtant, le lac, pour la simple et bonne raison qu'elle était aquaphobe depuis toute petite. Elle avait déjà eu l'occasion de se promener près du lac une fois, elle avait trouvé l'endroit magnifique, malgré l'appréhension et le stress qu'elle ressentait. Armée de son appareil elle se promenait d'un pas léger. Elle s'arrêta près du lac pour photographier un vieil homme et son petit fils qui jouaient avec un bateau électrique, l'expression sur leurs visages exprimait la joie. Ensuite se fut le tour de trois petits poissons qui faisaient des bulles. Ayant la tête qui tournait un peu, le stress resurgissait, elle préféra s'éloigner légèrement du lac et rebrousser chemin pour aller au niveau des arbres. Elle prit plusieurs clichés, les oiseaux commençaient à faire leurs nids. C'était drôle à constater, certains arbres étaient dépourvus de nids et d'autres en abritaient trois ou quatre, un peu comme des HLM version volatile. Elle en parlera surement à son professeur de biologie.
D'où elle était située maintenant elle voyait un paysage magnifique, la forêt, les montagnes. Elle dégaina son appareil en moins de deux secondes et chercha le meilleur angle, zoomant, dézoomant. Elle prit plusieurs clichés, mais elle n'était pas satisfaite en voyant le résultat, vive les appareils numériques. Il n'y avait pas d'autre solution que de se rapprocher. Allez Andy... Il faut y aller Oui elle se parlait souvent à elle-même et à haute voix. Après ce léger encouragement elle avança d'un pas hésitant. Elle ne regretta pas, les photographies étaient superbes à présent. Notre brunette regarda tout autour d'elle l'oeil à l'affut de la moindre chose à photographier. "Chose ou personne" rectifia-t-elle dans son esprit en posant son regard sur un jeune homme qui écrivait? Non dessinait. Il avait l'air tellement concentré dans ce lieu inspirant la sérénité, qu'elle le prit en photo. Enfin flashé est le mot plus correct, elle avait complètement oublié d'enlever le flash... Elle se mordit la lèvre inférieure et fronça les sourcils, énervée contre elle-même. Pourvus qu'elle ne l'ait pas dérangé, elle détestait que quelqu'un la perturbe quand elle dessinait, car oui Andy faisait aussi des gribouillages.
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